Le mardi 24 novembre: 14:35 – 15:20
Malgré le besoin crucial de sécurité numérique pour passer au travers d’une crise sanitaire mondiale, le débat sur la question de savoir si les organismes d’application de la loi devraient pouvoir accéder aux informations chiffrées et, ce faisant, menacer la sécurité de ses utilisateurs, se poursuit dans des pays comme l’Australie, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Europe continentale. Et tandis que plus de Canadiens que jamais auparavant travaillent à domicile pour freiner la propagation de la COVID-19, les efforts des gouvernements pourraient miner notre outil numérique le plus puissant pour assurer la sécurité des personnes en ligne : le chiffrement.
Ce panel examinera l’évolution du débat mondial sur l’accès détourné aux données chiffrées, les réalités techniques du chiffrement de bout en bout et l’accès exceptionnel ainsi que ce que cela pourrait signifier pour la sécurité des Canadiens en ligne.
Conférenciers:
Brenda McPhail, directrice du programme de confidentialité, de surveillance et de technologie de l’Association canadienne des libertés civiles
Christopher Parsons, Citizen Lab
Leo Ratledge, Child Rights International Network
Matt Hatfield, OpenMedia
Hosein Badran, Internet Society (moderator)

Brenda McPhail est directrice du programme de confidentialité, de surveillance et de technologie de l’Association canadienne des libertés civiles. Son portfolio est axé sur le litige, la promotion et la défense des droits et l’éducation du public et touche aux façons dont les droits de la protection des renseignements personnels sont à risque dans la société contemporaine. Ses domaines d’intérêt particulier actuels comprennent la sécurité nationale, le renseignement et les technologies de surveillance d’application de la loi, le partage d’information dans les secteurs privé et public ainsi que les conséquences sociales des technologies existantes et émergentes telles que la technologie de ville intelligente, la reconnaissance faciale, l’Internet des objets, les mégadonnées et l’intelligence artificielle.
Des cas importants qu’elle a dirigés pour la CCLA, en travaillant de concert avec le fantastique conseil bénévole, y compris les cas de la Cour suprême du Canada R. c. Marakah et R. c. Jones qui confirment les droits de la protection des renseignements personnels dans les communications électroniques et R. c.Jarvis, dans lequel la Cour a rejeté l’idée que la confidentialité est un concept de tout ou rien, même dans les espaces publics. Brenda a reçu son doctorat à l’University of Toronto, de la Faculty of Information.

Le Dr Christopher Parsons a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise de l’Université de Guelph et son doctorat de l’Université de Victoria. Il est associé de recherche principal au Citizen Lab, à la Munk School of Global Affairs & Public Policy de l’Université de Toronto. Sa recherche porte sur l’accès par les tiers aux données de télécommunications, la confidentialité des données, la sécurité des données et la sécurité nationale. En plus de publier des articles dans les revues et dans la presse spécialisée sur des sujets comme la sécurité nationale, la confidentialité sur l’Internet et les pratiques de surveillance du gouvernement, il présente régulièrement les résultats de ses travaux aux membres du gouvernement et aux médias. Des commissaires à l’information et à la protection des renseignements personnels, des partis politiques canadiens, ainsi que des organismes à but non lucratif du Canada et de l’étranger ont dit de son travail qu’il contribue à l’avancement du discours sur la protection des renseignements personnels.

Leo Ratledge
Leo est le directeur juridique et politique du Réseau international des droits de l’enfant (CRIN). Il travaille à la protection des droits des enfants et des jeunes depuis 2010 et dirige le travail juridique et politique de CRIN sur la violence sexuelle contre les enfants et les droits de l’enfant dans le contexte numérique. Il est titulaire d’un LLB du King’s College London et d’un LLM de la LSE.

Matt Hatfield
Matt est le directeur des campagnes d’OpenMedia, le groupe de la société civile canadienne qui travaille à protéger l’accès et la liberté d’expression sur l’Internet ouvert. Auparavant, il a dirigé la défense des droits numériques internationaux à l’IFEX, et a contribué à la politique sur le changement climatique au sein du programme des Nations unies pour l’environnement et de Canopy Planet. Il est titulaire d’une licence en relations internationales de l’université de Colombie-Britannique et d’un master en affaires mondiales de l’université de Toronto.

Dr Hosein Badran
Le Dr Hosein Badran occupe le poste de directeur, Croissance et confiance de l’Internet, au sein de l’Internet Society, basée à Ottawa, au Canada. Il est un membre invité de l’Initiative canadienne multipartite sur la sécurité de l’Université de Toronto, où il a été le chercheur principal et le rédacteur en chef du livre blanc « Secure IoT: Labels to build trust and empower consumers », et co-auteur du rapport final « Enhancing IoT Security: Final Outcomes and Recommendations ».
Il est le président du comité de programme du FGI 2020 canadien, et organise présentement deux sessions en tant que membre du PC sur la connexion des communautés autochtones et sur le débat sur le cryptage au Canada.
Il est membre du comité directeur du FGI arabe depuis sa création en 2010. Le comité est responsable du contenu du programme de l’événement annuel, ainsi que d’autres fonctions.
Au cours de sa carrière de plus de 25 ans en tant qu’expert de niveau C, il a passé 14 ans chez Cisco Systems en tant qu’architecte de systèmes distingué et directeur régional de la technologie en tant que membre du bureau du directeur technique de Cisco. Il a passé les trois dernières années en tant que directeur des projets spéciaux et de l’innovation au Qatar Computing Research Institute (QCRI), membre de la Fondation du Qatar, à Doha, au Qatar, où il a dirigé des projets traitant de l’apprentissage machine et de l’optimisation guidée par les données dans le cadre de différentes initiatives socio-économiques nationales et de l’Université de Toronto, notamment les transports intelligents, la santé en ligne, l’aviation et la cybersécurité.